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L'ouverture brune
02:40
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"Je te donne une saison
A mettre dans tes cheveux
Des soleils à l'oraison
Et des rayons orageux
L'écume du prochain
De quoi tailler des vagues
Sans se cheviller au parrain
Sans être l'espoir d'un cadavre
Et si tu as faim
Commence par mes mains
Et si tu bois
Verse-toi de l'au-delà
Trouve une phrase dans le système
Et quand vient le soir, tombe de famille
Et si vraiment ce que tu aimes
C'est survivre à la chenille:
Devenons cultes
Séparons-nous"
Fabien Guy "L'ouverture Brune" All rights reserved
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2. |
Capitales noires
03:37
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S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Marque-toi au fer rouge
Qu’on reconnaisse en ton creux
Qui avale la mer rouge
Il n’y a que du temps passé
Des capitales vues de loin
Et tes tripes se resserrent
Et se desserrent dans un coin
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Marque-toi au fer rouge
Qu’on reconnaisse en ton creux
Qui avale la mer rouge
Viens, viens voir dans le noir
C’est là qu’on s’imprègne
Et c’est là que ça saigne
J’ai des capitales noires
De couleurs humaines
Pour les gens qui traînent
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Marque-toi au fer rouge
Qu’on reconnaisse en ton creux
Qui avale la mer rouge
Désolé pour le matin
Qu’il faut voler au réveil
Et cacher dans un train
Pour des pays sans soleil
Moins de ressources morales
Moins d’amis rassemblés
Sevrage et pense-bestial
Et de quoi cicatriser
S’épingler comme les amants
Et s’en couvrir d’insignes
Puis partir bien avant
D’en devenir indignes
Viens, viens voir dans le noir
C’est là qu’on s’imprègne
Et c’est là que ça saigne
J’ai des capitales noires
De couleurs humaines
Pour les gens qui traînent
Des divisions souterraines
Pour la folie intacte
Des divisions souterraines
Pour les gens inexactes
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Attarde-toi sur ma bouche
Qu’elle en devienne aussi bleue
Que le vieux que l’on couche
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Je te prête mon avatar
Pour ce soir si tu veux
Et le bout de mes doigts noirs
Pour te farder les yeux
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
S’il n’y a plus rien dans tes yeux
Je ne t’attendrais plus
Je n’attends plus la colère
Viens, viens voir dans le noir
C’est là qu’on s’imprègne
Et c’est là que ça saigne
J’ai des capitales noires
De couleurs humaines
Pour les gens qui traînent
Fabien Guy "Capitales noires" All rights reserved
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3. |
Les yeux, les veines
04:57
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LES YEUX, LES VEINES
J’aime tailler le roc dans ses nuances
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Observer l’homme cherchant ses substances
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Parfois la douleur comme l’ego
N’est plus qu’un désert des sens
J’ai toujours trouvé les mots
Pendant ton absence
J’aime regarder un corps désarmé
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Attendre n’importe quelle fidélité
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Absorber jusqu’à piéger la rareté
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Puis savoir qu’on peut ne plus aimer
Du sang plein les yeux
Des larmes plein les veines
Parfois la douleur me répond
Quand je marche aux abords d’une fête
« Attends-moi enivré sous un pont
Et accueille mes tempêtes »
« Contra mi
Contra la fiebre indecisa »
(Contre moi
Contre la fièvre indécise)
« O sonrisa eterna, aléjame de los oscuros dias
Y que los otros sean intimos como nuestras noches
Caeré en campos de batallas desconocidas
Ya que un inmenso bastion, ahora, me protege »
(Ô sourire éternel, protège-moi des mauvais jours
Et rend les autres intimes comme nos nuits
Je tomberai sur le champ des guerres inconnues
Car un immense rempart, désormais, me protège)
Contra mi
Contra mi sangre
Contra la fiebre indecisa
(Contre moi
Contre mon sang
Contre la fièvre indécise)
Fabien Guy alias Liqueur Brune
feat. Pascal Blanc (basse fretless et électrique)
feat. Flavien Procu (percussions)
feat. Isabelle Juanco (voix espagnol)
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4. |
Néons (passerelle I)
01:58
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Instrumental
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5. |
La marge
03:34
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LA MARGE (Paroles/Lyrics)
Dresseurs de météores
Minuscules émetteurs
Quand l’intérieur détériore
Passons par l’extérieur
Préparons la parade
Préparons la croisière
Partons en croisade
Au bord de l’univers
Un empire dans la marge reste à faire
Anonymes aux poumons gris
Fumigènes plein la tête
Nous deviendrons amis
Intimes des tempêtes
Partons prendre l’azur
A défaut d’assurance
Mettons sur nos brûlures
Un peu d’adolescence
Un empire dans la marge reste à faire
M’enrouler à ta jambe
Pubis incognito
Quand la terre tremble
Coiffée sur le poteau
Faisons le tour
Sautons les pages
Et sans retour
Sortons du paysage
Un empire dans la marge reste à faire
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6. |
Les poissons
03:32
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LES POISSONS (musique pour mantas)
Tous ensembles dans le même bain
De sang, de rêves et de larmes
Tous ensembles comme les doigts de la main
Pleine de sang, de germes et d’échardes
Tous ensembles pour un seul destin
Le rang, la crème et le charme
Tous ensembles au bord du même sein
Plein de sang, de sève et de larves
On ira sous les villes et loin du ciel
On descendra sans qu’elles appellent
Sous les villes et loin du ciel
Elles dansent presque pour moi
Tous ensembles avec le même soin
Bon sens, bon termes, têtes froides
Tous attendre dans le même coin
La haine, la relève et les armes
Tous ensemble reçus à l’examen
Du temps, du règne et du drame
Tous ensembles solidaires du venin
Si tu saignes, tu mens. Retiens tes larmes
On ira sous les villes et loin du ciel
On descendra sans qu’elles appellent
Sous les villes et loin du ciel
Elles dansent presque pour moi
Tous ensembles dans le même bain
De sang, de merde et de larmes
Laisse-moi juste m’y laver les mains
Pleines de sang, de merde et de larmes
On vivra sous les villes et loin du ciel
On descendra sans qu’elles appellent
Sous les villes et loin du ciel
Elles dansent presque pour moi
Fabien GUY
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7. |
Hypnose (passerelle II)
01:32
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Instrumental
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8. |
Vol 1954 (Flight 1954)
05:03
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Feat. Abbé Pierre / Stewart's security speech before crashing...
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9. |
Thème à oedème
05:19
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THÈME A OEDEME
La nuit je suis encore à sa merci
A n’en connaître que des insomnies d’été
Provoquant les rêves par ennui
Comptant les cauchemars ratés
On partait faire de longs voyages
Au bord de la table de nuit
On était dans l’épine de l’âge
Nos jours commençaient à minuit
La semaine résumée en vingt minutes
Et nos respirations plus ou moins saines
Nos corps qui cherchaient le même but
Mes mains, le devant de la scène
Une conscience se soulage
Je te garde juste comme un thème
Nos cœurs succombèrent à l’ouvrage
La passion meurt de n’être qu’elle-même
On se frôlait dans des couloirs
Sans jamais retourner la tête
Car on savait que tôt ou tard
Notre insouciance serait désuète
Il y avait de l’aisance dans nos gestes
L’aisance et l’instinct des débutants
Comme programmés pour n’être pas sans reste
Noctambules de nos élans
On résumait nos vies en vingt minutes
Et nos respirations plus ou moins saines
Nos corps qui cherchaient le même but
Mes mains, le devant de la scène
On n’a pas su trouver une variation
A ce thème succède toujours l’œdème
Et pas une de nos illusions
Pour s’en sortir indemnes
Fabien Guy-Liqueur Brune
Tous droits réservés.
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10. |
La rose et le réséda
06:13
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Adaptation du poème de Louis Aragon tiré de la Diane Française
Adaptation from Louis Aragon's poem
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11. |
Compromises au silence
05:06
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COMPROMISES AU SILENCE
Qui se veut de connaître le piédestal
Et de s’être coiffé dans l’ombre dans rois
Je suis comme dans ces immenses cathédrales
Où les mots ne parlent qu’aux parois
J’ai une tête à ciel ouvert
Où je m’accorde sans tonalité
Où les anges procèdent du mal, les ailes de travers
Où les choses n’existent que chantées
Ils me font tous honte
Avec ce regard admiratif qu’ils jettent
Sur cette ambition découlant d’une ponte
Où se presse toujours le même insecte
J’ai une tête à ciel ouvert
Où je m’accorde sans tonalité
Où les anges procèdent du mal, les ailes de travers
Où les choses n’existent que chantées
Tu m’as trahi avec ceux qui prouvent
Qu’un cerveau est incertain
Maintenant tu rejoins celles dont on ne trouve
Plus aucune utilité dès le matin
J’ai une tête à ciel ouvert
Où je m’accorde sans tonalité
Où les anges procèdent du mal, les ailes de travers
Où les choses n’existent que chantées
Compromises au silence
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12. |
La cama grande
01:21
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Feat. Roméo Guy
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13. |
Liqueur Brune Marseille, France
Liqueur Brune alias Fabien Guy (Courroux et Los ojos carnivoros) est un auteur-compositeur-interprète français, faisant son
mélange d'indie rock, musique progressive et poésie
Liqueur Brune (Fabien Guy aka Courroux and Los ojos carnivoros) is a multinstrumentist and songwriter involved in alternative music and poetry
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